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Ciné-débat : L’école de la vie à Monciné (St Martin d’Hères)
Documentaire de Maité ALBERDI (Chili 2017)
pdfL'affiche officielle

Ce soir on va au cinéma !! Nous étions nombreux ce vendredi 12 janvier à venir découvrir ce film chilien « L’école de la vie » se passe dans un établissement d’accueil de jour dans lequel des personnes porteuses de trisomie 21 préparent de délicieuses pâtisseries dans un atelier gastronomique. Bravo à Pascale PUIG, Directrice de Mon Ciné à Saint Martin d’Hères pour cette programmation qui pose ouvertement de vraies questions : Anita, Rita, Ricardo et Andrés forment une bande de copains trisomiques qui partage les bancs de la même école depuis 40 ans. Mais ils aspirent à une autre vie. Ils voudraient juste pouvoir faire comme tout le monde: être autonome, gagner de l’argent, se marier, fonder une famille.

Après le film, des informations intéressantes ont été apportées sur les différences entre ce qui se passe au Chili et ce qui se passe en France. La salle a débattu autour de ces choix de vie confrontés aux « possibles » et aux familles qui ne sont jamais très loin. Annie CANS, conseillère conjugale et familiale au Planning familial de Grenoble a complété les témoignages venant de la salle : « Dans notre métier de conseillère conjugale et familiale, nous intervenons auprès de toutes sortes de public pour parler de la vie affective. Les personnes en situation de handicap se posent les mêmes questions que les autres. Leur désir d’avoir une vie affective est bien légitime ! Si la question de la parentalité peut se poser parfois, elle arrive rarement en premier. Et lorsqu’elle se pose, il s’agit de ne pas la nier, mais de l’entendre. Il y a souvent un écart entre l’expression d’un désir et sa réalisation concrète. Un professionnel de la relation d’aide a toute sa place dans ces situations car il ouvre un espace de parole.

Avec les familles aussi, bien sûr, ce sujet doit être abordé et j’étais bien triste de voir que, dans le film, les familles avaient une position très tranchée. Au Chili, ce sont les familles qui sont décisionnaires et les héros du film ont dû renoncer à leurs rêves. Espérons qu’en France il en aille autrement….