Tout le monde les connaît : à la cantine, à la sortie des écoles, dans les centres culturels ou sportifs, ils sont partout : les emplois aidés par l’Etat. La disparition annoncée de leur financement a suscité un grand émoi dans les collectivités locales et les associations. L’Arist n’échappe pas à cette inquiétude puisque nous employons depuis quelques années plusieurs personnes sans lesquelles nous ne pourrions assurer complètement toutes nos missions. Elles interviennent aux côtés de nos salariés spécialisés, participent à l’accueil, aux animations, accompagnent dans les activités, facilitent l’accès à l’information … tout ce qui permet aux familles et usagers de l’Arist de se sentir bien dans une association familiale, aidante, conviviale. De récentes mesures d’exception nous laissent espérer pouvoir échapper à cette disparition annoncée.
Cette alerte nous a fait prendre conscience que notre fonctionnement associatif reste fragile et que sans les bénévoles, qu’ils soient parents, amis, usagers ou salariés de l’association, notre action serait limitée à des actes de gestion. Et chacun peut à sa façon, en fonction de ses envies, de son temps libre, de ses compétences apporter un soutien, une idée, un coup de main ou une réflexion. Dans notre société où l’assistanat rivalise avec le consumérisme, l’Arist fait encore figure de modèle de démocratie et de participation. Avec des emplois aidés, elle sera plus solide, plus communicante, au service des personnes déficientes intellectuelles.